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Sujet :
Les Black Indians… ce sont des habitants des quartiers de la Nouvelle Orléans, noirs américains qui se regroupent en tribus, fabriquent les plus beaux costumes du monde, et défilent dans les rues tels des anges africains déguisés en indiens de rêve en affirmant à la face du monde la fierté, la beauté, et l’humanité de leurs communautés.
Le film rend hommage aux esprits indiens de la terre d’Amérique comme le font les Big Chiefs des tribus que nous suivons tout au long du film.
Musical et dansé, joyeux, Black Indians nous fait remonter jusqu’aux racines du call and response, forme musicale qui est la dernière tradition vivante de la culture africaine et l’une des sources du jazz…
Black Indians suit pendant un an des personnages fabuleux de la Nouvelle Orléans.
Ce sont des Black Indians.
Ils font partie des tribus noires qui défilent dans leurs quartiers en marge du carnaval officiel, éblouissants dans leurs magnifiques costumes de perles et de plumes .
Au moment où commence le film, le Carnaval est passé.
Les Black Indians se préparent déjà pour celui de l’an prochain.
Une année se déroule, faite de préparatifs, de veillées, de pratiques,
de rituels, d’enseignements mais aussi de combats pour leurs droits.
Ils rêvent, dessinent leurs futurs costumes tandis qu’ils démantèlent les précédents. Au cours de ces préparatifs, les Indiens Noirs du Carnaval nous transportent au fil de leurs récits, de leurs chants, de leurs danses, de leur énergie créatrice, dans une relation passionnée avec leur culture.
Avec eux, nous voyageons dans le cœur et l‘histoire de la Nouvelle Orléans. A Congo Square, l’unique endroit où il était permis aux esclaves de se réunir et de maintenir ainsi une identité forte et vivante. Dans les marais où les esclaves en fuite trouvaient refuge, accueillis par les populations autochtones. Dans les manifestations pour les droits civiques, dans l’horreur de Katrina. Dans leur musique qui nous a donné le funk.
Les Indiens noirs sont l’histoire de la Nouvelle Orléans.
Le carnaval approche, les Black Indians sont prêts. Ils peuvent sortir, montrer au monde la magnificence de leurs parures, de leurs chants.
Les rues deviennent les décors de ce théâtre sincère et sauvage qui se joue dans un rituel aimant l’improvisation et la créativité.
Ils sont d’une force spirituelle sensible et visible, incarnée,
qui embrase l’image d’une énergie furieuse.
Hugues Poulain a dû, avec Édith Patrouilleau, terminer le film après le décès de Jo Béranger, emportée par la maladie.
Mais les images étaient là.
Elles confirment le potentiel ethnologique du projet, et ce qu’affirme David Montana dans le film : "Le mardi gras indien était là avant le jazz, bien avant que Louis Armstrong souffle dans sa trompette.
Enlève ça et le jazz, et il n’y a plus de Nouvelle-Orléans."
Rolling Stone
C'est un film-documentaire très intéressant qui parle de traditions, de descendances et de passion.
La fête dans ce qu'elle a de plus "vraie"... l'esprit du carnaval est bien là !!!
Black Indians touche au coeur et rien que pour cela ce film mérite d'être vu.