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À l'occasion des 50 ans du premier pas de l'Homme sur la Lune
La Cité des sciences et de l'industrie présente
LUNARAMA
Installation dans l’espace Science Actualités, au coeur de l’expo-dossier
Lune : 50 ans… et après ?
Cité des sciences et de l’industrie
30, avenue Corentin-Cariou - 75019 Paris
M Porte de la Villette
Horaires
Ouvert tous les jours, sauf le lundi,
de 10h à 18h, et jusqu’à 19h le dimanche.
Tel : 01 40 05 80 00
Lune : 50 ans... et après ?
Un demi-siècle après le «grand pas pour l’humanité» du 21 juillet 1969, la Lune fait toujours l’objet de convoitises.
Certains pays visent son orbite, où ils ambitionnent d’envoyer des sondes, voire une station spatiale. D’autres ciblent sa surface et prévoient d’y poser de petits véhicules autonomes, les désormais célèbres « rovers ».
D’autres en n prévoient d’y reposer le pied, voire d’y installer une base permanente, la première de l’humanité sur un objet non terrestre. C’est que notre satellite est loin d’avoir livré tous ses secrets : sa formation, sa compo- sition, sa quantité d’eau, ses ressources en minerais... posent toujours questions.
Mais la Lune peut aussi constituer une étape idéale en vue de naviguer, un peu plus loin dans le Système solaire, par exemple vers Mars. Surtout, sa conquête représente toujours, 50 ans après Apollo, un exploit que de nombreuses nations rêvent d’accrocher à leur drapeau, pour intégrer le cercle très restreint des États souhaitant ainsi «prouver» une supériorité technique et économique.
Entre science et géopolitique, la Lune continue d’exercer sa fascination sur les Hommes.
Caroline Corbasson, Lunarama
Pour ce nouveau numéro de Science Actualités, Caroline Corbasson a imaginé une exposition dèle à ses recherches plastiques sur la guration de l’espace et
des objets cosmiques. Aux yeux de « non-spécialistes », Lunarama pourrait être © Caroline Corbasson / Universcience une mise en scène classique de prises de vues de notre satellite, popularisées par la Nasa, comme nous les connaissons depuis 50 ans...
Mais l’artiste a choisi de jouer ici avec tous ces dispositifs et clichés, dans une proposition qui renverse l’échelle de nos représentations.
Les images qui composent l’exposition ne sont pas exactement des photos de paysages lunaires, mais une promenade à l’aide d’un microscope à balayage électronique à la surface d’un morceau de météorite lunaire trouvé dans le désert du Sahara, acheté par Caroline Corbasson pour l’exposition.
Dans les profondeurs de ce petit morceau de roche de deux centimètres tombé du ciel, c’est un sentiment désormais étrangement familier qui se reconstitue, comme si l’extrêmement lointain valait pour l’infiniment petit, comme si la partie se prenait pour le « tout » de cette lune fractalisée.
L’exposition présente tout d’abord un panorama de plus de quatre mètres de long, constitué de photographies développées selon l’ancien procédé du «charbon direct», qui permet de donner une substance et une profondeur particulière à l’image ; une matière sensible, à l’opposé de la technologie du microscope électronique.
En regard de ce paysage, Caroline Corbasson présente un film directement tiré de la séance d’exploration électronique de la météorite, dont la bande-son a été confiée à Pierre Bariaud qui a produit des sonorités issues du champ magnétique émis par le fragment lunaire.
Au centre de l’installation, c’est la météorite elle-même qui est dévoilée dans une vitrine entourée de loupes.
C’est bien ce petit corps, éjecté de l’astre, qui a traversé l’espace pour s’échouer sur terre, cet insignifiant caillou décroché d’une lune qui ne cesse d’influencer et fasciner notre espèce depuis 2 millions d’années.
Sous le commissariat de Gaël Charbau, conseiller artistique d’Universcience.
Trois autres sujets complètent le programme de Science Actualités, à partir du 26 mars 2019
Chimie : le Tableau périodique revisité
150 ans après la conception de la classi cation périodique des éléments chimiques par Dmitri Mendeleïev, son célèbre Tableau est toujours au centre d’une intense activité de recherche. Après avoir progressivement identi é tous les éléments naturels, les chercheurs en créent à présent de nouveaux.
Les quatre plus récents ont rejoint le tableau en 2016, portant le total à 118 éléments, et la chasse aux «superlourds» se poursuit. Objet de vastes collaborations entre chercheurs du monde entier, théoriciens et expérimentateurs, chimistes et physiciens, cette quête suscite aussi des rivalités entre pays ou entre communautés scienti ques.
Quels sont donc les enjeux de ce programme de recherche qui se prolonge à travers les siècles ?
Barrages : quelle hydroélectricité demain ?
L’hydroélectricité n’est pas la vedette de la transition énergétique. Pourtant son rôle est loin d’être secondaire : elle est la première source d’électricité renouvelable dans le monde, et son unique forme de stockage. Dans les pays en développement, il reste encore une place pour de grands ouvrages – sous réserve d’une attention accrue portée à l’environnement, aux populations locales et à la biodiversité.
En revanche, dans les pays industrialisés, la plupart des sites disponibles, dont l’exploitation a débuté dès le 19e siècle, sont désormais équipés. Cela ne signifie pas toutefois que l’hydroélectricité ait dit son dernier mot: capable de moduler son débit en quelques minutes seulement, elle est le complément naturel des énergies intermittentes comme l’éolien ou le solaire, aujourd’hui en plein essor.
Écologie : trop de rats en ville ?
Les musophobes les ont en horreur, d’autres les possèdent comme animaux domestiques. Certains passent leur vie à les étudier, d’autres à les éliminer...
Les rats cohabitent avec les humains depuis toujours. Longtemps, ce rongeur, en particulier le rat noir Rattus rattus, a été considéré comme l’un des pires éaux de l’humanité, lorsque la peste tuait des millions de personnes en quelques années. Il colonisait les greniers, où il profitait du gîte et du couvert. Aujourd’hui, le rat noir se trouve surtout dans les campagnes.
C’est son cousin Rattus norvegicus, égale- ment appelé rat brun ou surmulot, qui le remplace dans les grandes métropoles. De fait, son régime omnivore à tendance carnivore se marie parfaitement avec les ordures des villes. Paris, New-York, Londres, Singapour... Ces rats semblent actuellement proliférer.
On les trouve partout: dans les rues où s’entreposent les déchets alimentaires, dans les égouts, dans les réseaux souterrains du métro, dans les jardins publics et même parfois au fond de nos toilettes!
Sont-ils réellement plus nombreux qu’avant ou simplement plus visibles ?
Y a-t-il des risques à cohabiter avec ces rongeurs?
Quelles sont les méthodes pour réguler leur population?
Les rats ne présentent-ils pas une certaine utilité ?
Le point sur ces figures des ténèbres...
Mon avis :
C'est encore une fois une exposition interessante et passionnante à découvrir en famille ou entre amis.
La Lune a toujours été source de fascination et ce n'est pas demain la veille que cela va cesser.
Caroline Corbasson nous offre sa vision des choses et le point de départ est ce petit bout de météorite qui a traversé le ciel pour venir jusqu'à nous.
C'est une vision à la fois poétique et scientifique qui se télescopent pour nous fasciner encore davantage.
Lunarama est à découvrir de toute urgence à la Cité des Sciences