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15 Janvier 2018
La maladie de Lyme ou "borréliose de Lyme" est une maladie infectieuse due à une bactérie appelée Borrelia burgdorferi, transmise par l'intermédiaire d'une piqûre de tique infectée.
Cette zoonose peut toucher plusieurs organes et systèmes, la peau mais aussi les articulations et le système nerveux. Non traitée, elle évolue sur plusieurs années ou décennies en trois stades de plus en plus graves.
Le traitement repose sur la prise d'antibiotiques, il sera d'autant plus efficace qu'il sera administré rapidement.
Après l'inoculation cutanée de la bactérie lors de la piqûre de tique, la maladie de Lyme évolue en trois grandes phases, séparées par des périodes asymptomatiques (absence de signes de la maladie).
Elle est caractérisée par une lésion cutanée : l'érythème chronique migrant (ECM). Cette lésion survient ente 3 et 30 jours après la piqûre de tique. Des manifestations générales (maux de tête, douleurs articulaires, légère ascension de la température corporelle, fatigue) et des ganglions proches de la lésion cutanée peuvent être associés traduisant la dissémination de la bactérie dans l'organisme.
Elle survient plusieurs semaines ou mois après la disparition de l'ECM mais peut révéler la maladie (l'ECM étant passé inaperçu ou pouvant manquer dans près de la moitié des cas). Cette phase se caractérise par :
Elle se manifeste des mois ou des années après le début de l'infection par :
Le traitement repose sur la prise d'antibiotiques à dosage élevé, pendant un ou plusieurs mois, selon le degré d'avancement de la maladie. L'arrêt du traitement de la maladie de Lyme en phase secondaire est proposé lorsque le patient ne présente plus de symptômes.
Soit il faut s'orienter vers un autre diagnostic, soit le médecin estime - au vu des symptômes et de l'interrogatoire du patient - que le test n'est pas suffisamment performant et qu'il s'agit bel et bien d'une maladie de Lyme. Dans ce cas, le traitement est le même qu'en cas de sérologie positive, à savoir une antibiothérapie plus ou moins prolongée. Si les symptômes disparaissent, on considère qu'il s'agissait probablement d'une maladie de Lyme.
La situation devient réellement critique lorsqu'il s'agit de traiter la maladie de Lyme pendant sa phase tardive (c’est-à-dire qui n’a pas été diagnostiquée ni traitée en phase primaire ou en phase secondaire et qui s’est donc installée pendant des mois voire des années en l'absence de traitement). En France, contrairement à d'autres pays, cette phase n'est pas encore officiellement reconnue et ne fait donc l'objet d'aucune prise en charge spécifique. Pourtant, "des patients atteints de la forme chronique de Lyme, j'en reçois tous les jours", affirme le Pr Perronne, qui lutte depuis plusieurs années, études à l'appui, pour faire reconnaître l'existence de cette forme de la maladie.
Aux symptômes objectifs de la phase secondaire s’ajoutent des symptômes comme : asthénie, dépression, maux de tête, troubles de la mémoire… Le Pr Perronne, comme nombre de ses confrères, attribue ces manifestations subjectives à une borréliose de Lyme transmise par une tique et s'appuie sur les recommandations américaines, récemment mises à jour et issues des directives de l'ILADS (International Lyme and Associated Diseases Society). Allant ainsi dans le sens de l'avis du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP).
-Source Google-
Mon témoignage :
J'ai été piquée il y a environ 20 ans, je n'ai jamais vu de tiques, j'ai juste constaté un érythème migrant sur ma jambe, aucun médecin à l'époque ne m'a parlé de la maladie de Lyme.
Celle-ci a été diagnostiquée ( avec une sérologie négative ) plus de 15 ans plus tard alors que la maladie et les symptômes sont devenus permanents : fatigue chronique ( ce n'est pas une petite fatigue passagère... c'est une fatigue écrasante, dès le réveil, tant au niveau du physique que moral), c'est comme si vous aviez la grippe... mais cet état est presque quasi permanent, les migraines, les cervicales bloquées, les douleurs articulaires ( surtout au niveau des poignets et des chevilles pour moi ), les nausées, les vertiges, des mycoses, des insomnies, les idées noires.
Mon système immunitaire est très bas, depuis 20 ans, mon sytème nerveux et mes articulations sont touchés.
Alors oui, on est hyper sensible... alors oui, on est plus "fragile"... alors oui, on est plus "susceptible"... alors oui, on a l'air d'aller bien parce qu'on a prit l'habitude de tout masquer pour avoir l'air le plus "normal" possible... alors oui, c'est un fait : le taux de suicide chez les personnes souffrants de la maladie de Lyme est très élevée ( des suicides de personnes souvent jeunes).
Parce que c'est le parcours du combattant de trouver des spécialistes compétents de cette maladie... c'est le parcours du combattant de se faire reconnaitre comme "malade"... c'est usant de voir son entourage ne pas prendre conscience de notre état et parce que les traitements sont avec des effets secondaires sévères et épuisants.
Je suis quelqu'un de toujours apprêtée lorsque je sors de chez moi, je me maquille, j'utilise de l'anti-cerne pour effacer mes cernes même si celles-ci sont de plus en plus difficiles à masquer... personne en dehors de ma famille ne sait à quel point c'est dur le matin pour moi de me "mettre en route".
Alors oui, j'ai des sautes d'humeurs... oui, j'ai des gros coups de cafard... mais j'ai aussi beaucoup de chance: j'ai ma famille proche qui sait et qui m'entoure du mieux qu'elle peut.
J'ai les moyens de me soigner ( parce que c'est très cher de se soigner en France... les traitements ne sont pas remboursés par la sécurité sociale ).
Donc, par de nombreux côtés, j'ai beaucoup de chance, je reste active, j'essaie de me motiver chaque jour, mais chaque matin pour moi est un nouveau challenge.
Je ne sais jamais quel sera mon état du jour : fatigue, douleurs, migraines, le cou coincé, douleurs articulaires, décharges électriques dans les extrémités ?
Je reste active, je profite au maximum de ma fille, de ma famille.
J'ai pris de nombreux traitements : j'ai eu plusieurs mois d'antibiotiques, j'ai pris du Tic Toc, des traitements alternatifs naturels... Pendant presque un an et demi, j'ai eu presque tous les traitements existants... j'ai fait un régime sans lait, sans gluten, etc... et je vais mieux.
Oui, je vais nettement mieux et j'ai arrêté tous les traitements pour laisser mon corps "souffler" un peu.
Mais je ne sais pas vraiment lequel de ces traitements a été efficace... et s'il me faudra recommencer ces traitements épuisants un jour.
J'ai moins de douleurs articulaires, moins d'insomnie, moins mal au cou, moins de migraine... pour la fatigue, cela dépend des jours, mais pour le moral, curieusement c'est encore les montagnes russes.
Je tenais à témoigner sur cette maladie, parce que j'ai la chance de pouvoir le faire... je me sens mieux, je veux aussi donner de l'espoir aux malades.
Même si je peux rechuter, je peux aussi me relever... je ne suis pas clouée au lit, sans forces, comme tant de personnes qui ont cette maladie.
Je me dois d'en parler, d'informer, avec l'espoir que les choses changent enfin.
L'état Français doit entendre notre souffrance et doit mettre les moyens pour que nous soyons enfin reconnus et soignés correctement.
La Maladie de Lyme est un véritable scandale sanitaire.
Je voulais aussi rendre hommage à Nicolas Hugon, qui a décidé d'abandonner la bataille il y a bientôt un an...
Lui qui avait tant fait pour informer les autres et tirer la sonnette d'alarme avec ses vidéos sur YouTube.
Un exemple de plus d'un jeune qui a préféré la mort à une vie de souffrance, parce qu'il ne voyait plus l'espoir.
C'est tellement triste... et il nous manque.
Il a laissé de beaux témoignages que vous pouvez visionner par ici :
Comprendre la souffrance Même lorsqu'elle est invisible [ Psychiatrie, Alimentation, Spiritualité,Recherches Médicales ]
Je vous recommande également cet ouvrage si vous souhaitez en savoir plus sur cette maladie complexe :
" La vérité sur la maladie de Lyme" du Pr Christian Perronne.
Prix 21,90€
"La maladie de Lyme, cette étrange infection déclenchée par une piqûre de tique, peut provoquer dermatoses, arthrites et jusqu'à des atteintes neurologiques.
Pourquoi les patients sont-ils souvent abandonnés à leur souffrance ? Pourquoi ne traite-t-on pas plus efficacement cette maladie alors que des solutions thérapeutiques existent ?
Le professeur Perronne, médecin et chercheur de renom, le premier à avoir sensibilisé les pouvoirs publics, raconte dans ce livre de manière claire et précise tout ce qu'on sait aujourd'hui de cette maladie et comment la guérir. Il répond également aux multiples interrogations de ceux, de plus en plus nombreux, qui sont concernés par cette affection.
Ce livre nous aide aussi à mieux comprendre et à savoir soigner cet ensemble de maladies mal connues dues à des infections cachées, comme la maladie de Lyme.
La vérité sur l'histoire de la maladie de Lyme et des infections cachées expliquée par le plus grand médecin spécialiste de ces maladies.
Le professeur Christian Perronne est chef de service en infectiologie à l'hôpital universitaire Raymond-Poincaré de Garches, faculté de médecine Paris-Île-de-France-Ouest. Il a été président de plusieurs instances médicales et scientifiques, notamment du Collège des professeurs de maladies infectieuses et tropicales. Il a été vice-président d'un groupe d'experts sur la vaccination à l'Oms. "